lunes, 14 de julio de 2008

CIMARRA, DULCE CIMARRA


A mediados del año 1962 cursaba estudios en la puentealtina Escuela Domingo Matte Mesias. Las tediosas clases de la mañana y tarde dadas por "El perro Donoso" al aproximarse el verano no me incitaban a asistir a clases. Preferia los trenes, y asi me encaminaba a la estacion Puente Alto donde todo habia quedado al abandono, desde que el Ferrocarril del Llano de Maipo fue desmantelado. Entraba al recinto de la estacion por la parte norte, y alli entre agujas y durmientes escondia los escasos cuadernos que tenia y los cubria de piedras para que nadie los encontrara. Luego comenzaba a extasiarme de los diferentes aromas que desde el suelo se desprendian. Ahi estaba el olor a la grasa mecanica mil veces usada, el aroma de la brea de los durmientes, el olor del acero de los rieles tantas veces aplastado. En las tardes volvia nuevamente al recinto atirado como por un iman, alli comenzaba mi inspeccion y el tratar de comprender el funcionamiento de una aguja, el observar cada metro de riel y volcaba mi interes hasta en el mas minimo clavo oxidado. Tambien me interesaba el cielo; las catenarias y la disposicion de postes y tirantes. Que recuerdos extraños, otros cimarreaban llendo al rio Maipo, algun lugar de campo o al cine... Yo preferia los trenes.

------

Vers le milieu de l'année 1962 j'étudiais à l'Ecole puentealtine Domingo Matte Mesias. Les cours ennuyeux du matin et de l'après-midi donnés par "Le Chien Donoso" en plein été ne me donnaient pas envie d'y assister. Je préférais les trains et ainsi j'errais près de la station de Puente Alto où tout était abandonné depuis que les chemins de fer del Llano de Maipo furent démantelés. J'entrais dans l'enceinte de la gare par la partie nord, et là entre des aiguilles et des trains dormants, je couvrais les cahiers que je tenais de pierres pour que personne ne les trouve. Je commençais ensuite à m'extasier des différents arômes qui depuis le sol se dégagaient. Là le parfum était de la matière grasse mécanique mille fois utilisée, l'arôme du goudron des dormeurs, le parfum de l'acier des rails tant de fois écrasé. Dans les après-midi je revenais récemment à l'enceinte attiré comme par un aimant, et je commençais là mon inspection et j'essayais de comprendre le fonctionnement d'une aiguille, j'observais chaque mètre de rail et mon intérêt grandissait à l a vue du le moindre clou oxydé. Le ciel m'interessait aussi ; les caténaires et la disposition des poteaux et des tenseurs. Que des souvenirs étranges, d'autres d'école buissonière en allant à la rivière Maipo, lieu de campagne ou de cinéma ... Je préferais les trains.

No hay comentarios.:

Publicar un comentario